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Corps humain

Chimie

 

L’article précédent m’a poussée à faire des recherches sur les hormones qui entrent en action à cause (ou grâce à) des émotions.

« Chaque émotion, agréable ou désagréable, modifie l’équilibre de notre système hormonal. Face à chaque situation, notre cerveau opère des réglages et active la sécrétion de diverses hormones, via les glandes endocrines (parmi lesquelles l’hypophyse, la thyroïde, les glandes surrénales…) ou des neurotransmetteurs.

Leur mission : assurer le relais entre les neurones et informer nos différents organes s’ils doivent augmenter ou, au contraire, ralentir leur fonctionnement. (…). »

Van Ingen F. (2017). Hormone : la principale messagère de nos émotions! Ça m’intéresse.

 

La joie stimule la production de dopamine qui fournit l’énergie pour agir, c’est la source de la motivation, elle est liée à plusieurs fonctions d’exécution, elle stimule l’attention et elle est synonyme de plaisir.

 

La baisse d’activité des neurones dopaminergiques (qui utilisent la dopamine pour transmettre une information chimique) entraine une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements. C’est la maladie de Parkinson.

Le manque de dopamine joue également un rôle dans les problèmes d’attention, la baisse de vigilance, la baisse d’intérêts qui en procureraient, la mélancolie et la dépression.

 

Cependant, comme pour tout, un excès de dopamine est dommageable. Elle est liée à la dépendance [la dopamine prend acte d’une récompense anticipée (drogue, nourriture, alcool, sexe…)], à la dépression, à la psychose, à la paranoïa…

 

Brookshire B. (2013). Qu’est-ce que la dopamine? Slate

 

Les dégâts collatéraux des émotions de longue durée (ELD)*

 

En fonction de l’histoire et de l’hérédité de chacun, le poids qu’une ELD fait peser sur notre organisme va finir par faire céder l’un ou l’autre de nos organes les plus fragiles. C’est ainsi qu’une émotion de longue durée peut favoriser l’apparition de troubles cardio-vasculaires chez l’un ou de troubles digestifs, gynécologiques ou urinaires chez un autre. Selon les personnes une ELD peut également ouvrir la porte à des maladies de peau, à des cancers ou à des dépressions…


L’excès d’adrénaline [produite en cas de stress (peur, colère, tristesse, surprise, envie, honte) pour que l’organisme soit prêt à se battre, à fuir ou à prendre une décision] engendré par une ELD peut être à l’origine de nombreux problèmes physiques tels que l’hypertension, les palpitations et autres troubles du rythme cardiaque, sans oublier les ulcères, la constipation ou les raideurs musculaires. Cet excès accélère également la coagulation du sang ce qui favorise l’apparition de caillots. En bouchant une artère, ces caillots peuvent être à l’origine d’accidents cardiaques (l’infarctus) ou d’accidents vasculaires cérébraux dont les conséquences en terme de paralysie peuvent être dramatiques.

 

L’excès de cortisol [produit pour contrer les pertes d’énergie dues à l’adrénaline] augmente le taux d’acide urique qui est à l’origine des rhumatismes. Il favorise les rétentions d’eau et de sodium dans les tissus ainsi que l’hypertension. Il aggrave les risques de diabète. Plus généralement, l’excès de cortisol fait baisser nos défenses immunitaires en diminuant notamment le nombre de nos globules blancs, ce qui ouvre la porte à un grand nombre d’affections plus ou moins graves (rhumes, grippes, infections diverses, etc.). Un excès de cortisol affaiblit également notre activité psychique ainsi que notre vitalité sexuelle.

 

À force de produire toutes ces hormones, nos glandes surrénales n’ont plus les moyens de remplir leurs autres missions et notamment celles qui correspondent à la reconstitution des réserves. Sous l’action d’une ELD, les muscles s’affaiblissent, d’où une posture de plus en plus avachie et l’apparition de douleurs lombaires de plus en plus importantes (80 % des Français souffrent ou ont souffert d’un mal de dos). L’affaiblissement des glandes surrénales joue également un rôle important dans l’apparition des rides ainsi que sur la qualité et le teint de la peau.

 

* Regard J. (2007). Les émotions. Eyrolles

 

Qui a envie de recouvrer la santé?

septembre 2018

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Si je résume : une émotion me transmet un message qui se traduit par la production d’hormones afin que mon organisme se prépare à agir.

Mais, cela va plus loin encore. Mon regard sur les émotions se complète de la conférence du Dr Joe Dispenza, intitulée Faites évoluer votre cerveau ou comment transformer votre esprit de manière scientifique.

En s’appuyant sur des expériences scientifiques et sur l’étude de rémissions spontanées dans dix-sept pays, cet homme nous explique comment nous pourrions agir et pourquoi c’est si difficile de changer.

En gros, l’être humain vit avec des programmes et des automatismes qui lui permettent de faire face à différentes situations de la vie qui reviennent. Le problème, c’est que nous utilisons ces automatismes pour éviter l’inconvénient d’avoir à apprendre quelque chose de nouveau. Comment? En évaluant chaque situation sur la base du ressenti qu’elle crée en nous. Si nous n’aimons pas le ressenti en question, nous décidons de ne pas l’inclure dans notre expérience. Or, le cerveau change en fonction des expériences… Quelqu’un qui n’emprunte que les sentiers battus a tendance à renforcer ses circuits neuronaux déjà existants. Sortir des sentiers battus oblige le cerveau à créer de nouvelles séquences.

Nous percevons donc la réalité à travers le filtre de notre passé.

Prenons l’exemple d’un individu Lambda. Après vingt ans de souffrance, Lambda a conditionné son corps à s’habituer à un certain bain de substances chimiques (voir l’article précédent). Si, d’un coup, Lambda proclame qu’à partir d’aujourd’hui, il est heureux, il se met à penser et à réagir d’une façon différente. Or, une heure plus tard, les cellules s’aperçoivent que le cerveau ne leur fournit plus les mêmes substances chimiques. Elles se disent : « En vingt ans, nous avons modifié nos récepteurs et nous sommes prêts à connaitre l’état neurochimique habituel. »

Mais, le cerveau ne le leur donne pas. Alors, elles insistent : « On ne va pas supporter ça longtemps. Allons dire au cerveau que le boss, c’est nous. » Elles s’unissent et envoient un message par voie rapide (la moelle épinière) au cerveau en lui ordonnant de créer des circuits neuronaux pour que les pensées puissent concorder avec le ressenti auquel le corps de Lambda est habitué… En l’espace de quelques secondes, Lambda entend : « Tu peux commencer demain, tu sais? » Alors, Lambda s’éloigne de la grandeur à laquelle il aspirait et tout recommence comme avant.

Le cerveau, en constante communication avec le corps, est toujours en train d’évaluer l’environnement interne. Il produit les substances chimiques adéquates pour que notre ressenti s’accorde avec nos pensées qui créeront alors le ressenti adéquat qui créera les pensées adéquates…

Pour en sortir, il faut accepter de vivre de nouvelles expériences afin de connaitre de nouveaux sentiments qui, à force d’être expérimentés, finiront par un nouvel état d’être qui pourra devenir une habitude ancrée qui aura plus de poids que n’importe quel stimulus externe.

En clair, s’exercer à se sentir bien crée une habitude qui nous aide à retrouver ce bienêtre rapidement, quelle que soit la situation. Voilà un exercice de chimie intéressant, non?

septembre 2018

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