Stadaconé*

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* Nom iroquois du village où se trouve la ville de Québec aujourd’hui.

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Se réveiller dans les rues du Vieux-Québec a quelque chose de magique.

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Être assise au creux d’un balcon plus que centenaire et entourée de bâtiments qui ont vu passer tant de nuages semblables à ceux qui coiffent aujourd’hui leurs toits me fait remonter le temps. La conservation intelligente de ces lieux me ravit. Les toits en métal gris ou vert reposent sur des pierres harmonieuses encadrant des ouvertures aux couleurs diverses, mais non dérangeantes. Du brun, du rouge, du bleu, du vert égaient cette ville qui clame la fierté de ses victoires sur le temps et les humains.

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Chaque personne que je croise me sourit, que ce soit dans la rue ou dans ce salon comportant un manteau de cheminée dont le bois et le marbre sont admirablement ouvragés. La pluie commence à tomber et je m’y réfugie pour continuer à écrire sous un lustre aux mille reflets de diamants. En m’asseyant dans un fauteuil banal, mais s’intégrant bien au décor, quelle surprise et quelle joie de découvrir un journal au titre italien (qui se révèle en fait être le menu invitant d’un restaurant italien chic d’une rue avoisinante)!

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Je savoure tout ce qui est mis à ma disposition de visiteuse au gite touristique Chez Hubert sur la rue Sainte-Ursule. Il y a même un babyfoot à côté d’une fenêtre où je découvre une plaque de rue « Place des Marseillais » ainsi que des cigales en terre cuite disséminées un peu partout. M’est avis que je ne suis pas la première Provençale à arpenter ces lieux…

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Voilà un endroit bien agréable où séjourner en passant dans la Capitale de la Belle province.

aout 2018